samedi 28 mai 2016

Remerciements


Mon beau brun,


Le mien…

J’ai envie de t’écrire, ce matin, mais je n’ose pas la messagerie instantanée. Je ne veux pas te réveiller au son des vibrations de ton téléphone posé près de toi. Je t’imagine encore couché, chanceux que tu es. J’imagine la langueur de ton corps, la chaleur de ta peau. J’aurais voulu dormir près de toi, cette nuit, lovée contre ton dos, mon visage contre ta nuque, ma main passée sous ton bras que tu replies pour prendre ma main dans la tienne, tes doigts et les miens entrelacés…

J’ai envie, non, j’ai besoin de te dire merci. Je suis ce mélange complexe et déroutant, pour tous les hommes que j’ai rencontrés avant toi, de perversion et de tendresse. Avec toi, je sens enfin que je n’ai pas besoin de cacher un de ces deux aspects de ma personnalité. Mieux encore, je sens que tu vibres sur les mêmes ondes que moi… Chaque fois que j’ai été avec un homme, dans ma vie, j’ai dû me cacher… Chez moi, c’est l’étendue de ma perversion que je dois cacher… Aucune chance qu’il n’ait envie de prendre mon cul… Aucune chance qu’il veuille me baiser plus d’une fois dans la nuit. Aucune chance que mon plaisir ne vienne si le sien est déjà arrivé… J’ai eu besoin de plus… Mais ailleurs, c’est mon côté fragile et tendre, que je dois cacher. Les amants que j’ai eus avant toi ne me laissaient pas les enlacer tendrement une fois les spasmes apaisés. Aucun d’eux ne supportait que je les regarde dans les yeux bien longtemps… Avec toi, je me sens complète. Pour la première fois. Et ce qui me touche encore plus, c’est que tu sembles apprécier cette dualité qui m’habite… Pour la première fois, je n’ai pas besoin de faire semblant d’être ce que je ne suis pas. Je peux juste être, naturellement, sans censure… C’est probablement ce qui fait que ces moments auprès de toi sont si bons, si précieux… C’est probablement aussi ce qui fait que je jouis aussi facilement, avec toi. Je ne retiens rien…

Alors tu sais, quand tu t’offres comme hier, quand tu veux faire de moi celle à qui tu offres ton abandon… ça m’émeut beaucoup…

Merci, mon bel amant.

Je porte cet honneur et ce bonheur bien au chaud, comme un trésor, comme un diamant précieux.

Et si j’étais près de toi, en ce moment, je te réveillerais doucement pour te faire l’amour (remarque le choix des mots…) doucement, silencieusement, tendrement...

Ton Ange
Mesmots Malangue Web Developer

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